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Achetez maintenant... ou payez plus cher!

La Banque du Canada a récemment procédé à une troisième hausse de son taux directeur et d'autres hausses ne sont pas exclues en 2018. Si vous envisagez d'acheter, c'est le moment de passer à l'action!

Taux d'intérêt à la hausse

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), les signes de surévaluation, de surchauffe et d'accélération de la croissance des prix des logements dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont demeurés faibles en 2017, mais, sur le marché de la revente, le resserrement entre l'offre et la demande s'est poursuivi.

D’un point de vue géographique, la diminution du ratio inscriptions en vigueur-ventes pour les maisons unifamiliales s’est manifestée dans l’ensemble des grands secteurs de la métropole. En effet, sur l’île de Montréal, sur la Rive-Sud et à Laval, le marché est devenu encore plus favorable aux vendeurs. Sur la Rive-Nord et à Vaudreuil-Soulanges, les conditions se sont resserrées au point de basculer d’un marché équilibré à un marché favorable aux vendeurs.

Un marché de condos équilibré ou favorable aux acheteurs
Du côté de la copropriété, le ratio inscriptions en vigueur-ventes a diminué dans presque tous les grands secteurs de la RMR, mais les conditions sont demeurées favorables aux acheteurs, sauf sur l’île de Montréal où le marché est resté équilibré. C’est à Laval et sur la Rive-Nord que le ratio continuait d’être le plus élevé (environ 14 vendeurs pour un acheteur). Ainsi, l’offre de copropriétés demeure abondante dans la Couronne Nord.

Selon l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), compte tenu d’un ralentissement anticipé de la croissance économique et de la création d’emplois ainsi que d’autres hausses probables des taux d’intérêt, le nombre de mises en chantier prévu pour l’année 2018 au Québec diminuera de 1,2 % par rapport à 2017 pour s'établir à 41 500, dont 20 751 dans la région métropolitaine de Montréal (8 534 unités locatives, 7 525 unités en copropriété et 4 689 propriétés unifamiliales).

Au fil des années, la proportion des maisons unifamiliales du total des mises en chantier au Québec s'est érodée : elles représentaient 35 % des mises en chantier en 2013 et pèseront probablement moins de 24 % à la fin de l'année. En 2018, la proportion des mises en chantier des jumelés et des logements en rangée devrait connaître une légère hausse, passant de 12,2 % à 12,6 % et de 63,4 % à 63,8 % respectivement. Cette dynamique illustre la volonté des villes de densifier le développement résidentiel.

Moins de propriétaires qu'ailleurs au Canada
Depuis 2015, la proportion de mises en chantier de logements locatifs au Québec est devenue supérieure à celle destinée aux propriétaires-occupants, ainsi qu’aux copropriétaires. Les mises en chantier de logements locatifs devraient connaître une hausse de 7 % en 2017 et de 1 % en 2018. Pour l'association, la bonne performance découlant de la production de logements locatifs démontre que l’accès à la propriété demeure toujours problématique, alors que le taux de propriété des ménages québécois se situe à 61 %, contre une moyenne de plus de 70 % dans les autres provinces canadiennes.

Enfin, selon la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), 2 598 ventes résidentielles ont été conclues au cours du mois de janvier 2018, ce qui représente une augmentation de 13 % par rapport à la même période l’an dernier. Il s’agit du meilleur mois de janvier depuis huit ans.

Les six principaux secteurs géographiques de la RMR de Montréal ont enregistré des hausses du nombre de transactions en janvier. Les secteurs de Saint-Jean-sur-Richelieu (80 ventes) et de la Rive-Sud (628 ventes) ont mené le bal, avec d’importantes augmentations de 31 % et de 22 % respectivement. Laval et l’île de Montréal ont connu des hausses de ventes de 11 % chacune et les secteurs de la Rive-Nord et de Vaudreuil-Soulanges ont vu l’activité croître respectivement de 9 % et de 7 %.

Pour un quatrième mois de suite, c’est la copropriété qui a affiché la plus forte croissance des ventes, avec un bond de 19 % en janvier. Les plex de 2 à 5 logements et les maisons unifamiliales ont quant à eux enregistré des augmentations respectives de 15 % et de 10 %.

À l’échelle de la RMR, le prix médian des maisons unifamiliales s’est établi à 307 250 $ en janvier, soit 6 % de plus qu’un an plus tôt. Du côté des copropriétés, le prix médian a crû de 3 %, alors que la moitié des unités ont été vendues à plus de 244 750 $. Les plex se sont démarqués, leur prix médian ayant atteint 495 000 $, ce qui représente une progression de 8 % depuis un an.

Sources : SCHL, APCHQ, CIGM