Y Love MTL
La cohorte des jeunes nés entre 1980 et 2000, baptisée
la génération Y, celle qui commence déjà à influencer la
ville de demain, redécouvre les plus belles qualités de
Montréal, car ses valeurs et son style de vie semblent
parfaitement compatibles avec le choix de la villecentre,
où elle trouve tout ce qu’elle recherche en matière
d’habitation.
Enfants-rois devenus adultes-rois, les « Y » n’aiment pas les contraintes.
Ils ne veulent donc pas être soumis à de longs trajets entre la maison
et le travail. Compte tenu de l’aberration quotidienne que représentent
aujourd’hui les embouteillages communs à toutes les grandes villes,
on ne peut que leur donner raison. Du reste, la génération Y n’a pas
hérité du culte de la voiture individuelle.
Comme les jeunes des précédentes générations, les Y préfèrent la
diversité urbaine à la vie de banlieue mais, contrairement à leurs aînés,
c’est sans la moindre réticence qu’ils ont adopté le transport collectif,
le vélo et la marche, prise de conscience écologique urgente oblige.
Ce qui importe à leurs yeux, c’est de vivre à proximité des lieux où se
trouvent leurs centres d’intérêt et de pouvoir emprunter le moyen de
locomotion répondant le plus efficacement à une situation donnée.
Cette génération technophile n’est pas branchée : elle est
hyperconnectée. À tel point qu’elle a pris l’habitude de tout obtenir ici
et maintenant en un seul clic. « Immédiateté » est quasiment devenu
son mot-clé préféré : on veut accéder immédiatement aux réponses
à ses questions et tout pouvoir faire sur-le-champ, qu’il s’agisse de
communiquer, de se divertir, de trouver un produit, de se déplacer, etc.,
et c’est précisément ce qu’offre la vie urbaine montréalaise.
Pour toutes ces raisons, et aussi compte tenu de l’augmentation des
prix de l’immobilier, la génération Y semble attirée vers des habitations
moins spacieuses, parfois même très réduites mais conçues pour être
super fonctionnelles, pourvu que les avantages qui lui importent
soient à portée de la main.
Dans leurs savantes projections, les urbanistes et les futurologues
affirment que cette génération provoquera la densification progressive
des quartiers résidentiels en périphérie des secteurs fortement
urbanisés. Selon eux, les Y chercheront à habiter des quartiers pas
trop éloignés des centres-villes, traversés par des voies cyclables et
des lignes de transport collectif efficaces. Ils favoriseront des quartiers
« verts » dotés de tous les services courants à distance de marche et
leur évitant le recours obligatoire à la bagnole!
La génération Y a donc toutes les raisons d’aimer Montréal. Bien des
quartiers du centre et de la périphérie offrent des caractéristiques
urbaines qui répondent en grande partie à ses préoccupations
actuelles et, espérons-le, à ses besoins futurs.