La moitié des 18-34 ans veulent devenir propriétaires | MonHabitationNeuve.com

Jeune couple propriétaire

Une récente étude révèle que, dans la région métropolitaine de Montréal, 50 % des 18-34 ans ont l’intention d’acheter une propriété dans les cinq prochaines années, signe que la jeunesse a confiance en son avenir financier...

Ce chiffre a été révélé le 8 février dernier parmi les faits saillants d'une enquête réalisée par la firme Léger au cours de l’automne 2018 sur les choix récents et les intentions d’achat et de vente dans le secteur immobilier, pour le compte de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) et du Fonds immobilier de solidarité FTQ.

Il y a fort à parier que cette proportion de 50 % aurait sans doute été encore plus élevée si on avait considéré la tranche d'âge des 25-34 ans, laquelle correspond plus précisément à la période de la vie où se manifestent les premières velléités d'achat.

La maison unifamiliale est le premier choix des jeunes acheteurs
La forte création d’emplois dans la région de Montréal semble donner confiance aux futurs acheteurs, surtout dans cette catégorie d'âge. L’objectif des jeunes est d’acheter une résidence principale (83 % de leurs intentions d’achat) et 58 % d’entre eux rêvent d’une maison unifamiliale. D'ailleurs, 52 % de ceux qui ont acheté au cours des cinq dernières années ont choisi ce type de propriétés. Les autres se sont tournés vers de petites copropriétés abordables.

Selon cette enquête, la grande majorité des jeunes ménages de Montréal (59 %) opteront majoritairement pour des propriétés existantes, jugées moins coûteuses que les neuves.

L’enquête révèle aussi que 55 % des 18-34 ans de la région prévoyant acheter une propriété dans les cinq ans choisiraient un centre urbain plutôt qu’une banlieue, à certaines conditions, dont : des prix plus abordables (30 %), une meilleure accessibilité des services (18 %), de meilleures infrastructures publiques (13 %) et des habitations plus grandes (14 %). Toutefois, une fois établis en banlieue, 60 % d'entre eux ne retourneraient pas en centre urbain.

Selon les prix médians publiés par la FCIQ, le marché immobilier du Grand Montréal est le plus cher au Québec, mais la région est vaste et les acheteurs potentiels peuvent trouver l’habitation qui convient à leur budget.