Les taux demeurent bas, ne passez pas à côté!
Les conditions demeurent toujours favorables pour faire l’acquisition d’une propriété dans la grande région de Montréal, d'autant plus que les taux d’intérêt ne devraient plus monter à moyen terme...
Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, les signes de surévaluation continuent d’être faibles, puisque les prix des logements sont restés en phase avec les facteurs économiques et démographiques fondamentaux. En revanche, des signes de surchauffe apparaissent sur le marché de la revente, en raison du faible écart entre la demande et l'offre, même si les signes d'accélération de la croissance des prix demeurent faibles. Quant aux signes de construction excessive, ils sont également restés faibles, car le nombre de logements achevés et invendus par tranche de 10 000 habitants et le taux d’inoccupation des logements locatifs sont demeurés à des niveaux relativement bas.
De juillet à septembre 2018, le rapport entre les ventes et les nouvelles inscriptions a augmenté sous l’effet de la croissance des ventes et du repli des nouvelles inscriptions. Les derniers chiffres confirment en fait la tendance lourde du resserrement du marché que l’on observe depuis maintenant quelques années.
D'autre part, le ratio inscriptions en vigueur-ventes, autre indicateur de l’état du marché, continue de diminuer et montre donc lui aussi que le marché de la revente montréalais se resserre et favorise de plus en plus les vendeurs. Ce resserrement est d’ailleurs observable dans tous les segments de marché. Pour la maison unifamiliale et le plex (immeubles locatifs de 2 à 5 unités), les conditions de marché sont à l’avantage des vendeurs depuis plus d’un an, alors qu’elles le sont depuis plus récemment du côté de la copropriété.
Dans le segment des maisons unifamiliales, le ratio inscriptions en vigueur-ventes a diminué dans presque tous les grands secteurs de la métropole, et le marché est donc encore plus favorable aux vendeurs qu’il ne l’était au trimestre précédent. Cette situation est plus marquée dans certains secteurs de la RMR où il y a moins de quatre vendeurs pour chaque acheteur.
Comme pour la maison unifamiliale, le marché de la copropriété s’est resserré dans les grands secteurs de la RMR. L’île de Montréal, la Rive-Sud et Vaudreuil-Soulanges ont des marchés de la copropriété favorables aux vendeurs, tandis que les conditions sont plus équilibrées à Laval. Ainsi, seuls les marchés de la Rive-Nord et de Saint-Jean-sur-Richelieu sont encore favorables aux acheteurs. Néanmoins, étant donné le rythme des ventes et des inscriptions, ces deux marchés devraient passer en territoire équilibré en 2019.
L’île de Montréal se distingue, car dans certains sous-secteurs le marché de la copropriété est fortement à l’avantage des vendeurs, dont le Sud-Ouest, le Plateau-Mont-Royal et Rosemont.
Moins de propriétés à vendre que l'an dernier
Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), 4 370 ventes ont été enregistrées au cours du mois de février 2019, soit une hausse de 8 % par rapport au même mois l’an dernier. Il s’agit d’une 48e hausse mensuelle de suite.
Quatre des principaux secteurs géographiques ont affiché des hausses d’activité en février. La Rive-Nord, Laval, la Rive-Sud et Saint-Jean-sur-Richelieu se sont particulièrement illustrés avec des croissances respectives de vente de 17 %, 16 %, 10 % et 10 %. Vaudreuil-Soulanges a conservé le même niveau d’activité alors que les ventes sur l’île de Montréal se sont légèrement repliées au cours du mois (-1 %).
À l’échelle de la RMR, le nombre de transactions a augmenté de 4 % pour la maison unifamiliale (2 436 ventes), de 14 % pour la copropriété (1 588 ventes), alors que l’activité a connu une progression de 7 % pour les plex (339 ventes). Le prix médian des unifamiliales a continué de se raffermir pour s’établir à 320 000 $ (+3 %). Le prix médian des copropriétés est pour sa part demeuré inchangé à 250 000 $. Le prix médian des plex de 2 à 5 unités a quant à lui bondi de 8 % depuis février 2018 pour s’établir à 522 000 $.
En février 2019, on dénombrait 22 252 inscriptions résidentielles en vigueur dans la RMR de Montréal, soit 15 % de moins qu’à pareille date l’année dernière.
Sources : SCHL, APCIQ